Concernant l'affiche du festival, rien à redire, c'est le meilleur qu'il m'ait été donné de voir.
Le site du festival, le parc des expos de Barcelone, est franchement bien foutu, avec une architecture hallucinante, et surtout, un véritable amphitéatre pour accueillir les plus gros concerts, ce qui permettait d'accueillir beaucoup de monde, et de permettre d'y voir clair.
L'organisation, c'était pas ça, par contre : on pouvait rentrer sur le site avec un porte-avions dans son sac[1], le système de tickets pour le ravitaillement, c'est nul, la bouffe était infecte et chère, les chiottes ne tenaient pas la charge bien longtemps, et il n'y avait pas de lavabos pour se laver les mimines. Bref, pas très glop.
Mais, nous étions venu pour la musique, et de ce côté là, nous avons été bien servis !
Nous avons donc commencé ce vendredi soir en regardant la fin du set d'Editors, puis suivi de loin celui de Lilly Allen, plutôt sympathique, pour enchaîner sur du sérieux avec l'excellent set de PJ Harvey, en robe de princesse, seule avec son piano et sa guitare électrique, qui nous a valu une heure magique. Nous avons ensuite continué à fûreter entre les scènes pendant le ravitaillement en bière, entendu quelques extraits de Flaming Lips (bien funky) et de The Whitest Boy Alive (trop mou), puis avons poursuivi les festivités devant les déjantés musiciens d'Arcade Fire, qui n'ont pas manqué de mettre le feu à un public qui n'attendait que ça. La séance ravitaillement passée, avec son lots de déceptions quant à la bouffe proposée, nous avons enchaîné sur les LCD Soundsystem, qui ont envoyé un peu trop de son, ce qui nous a contraint à abandonner au bout de trois morceaux, pourtant très bons. Enfin, quelques instants devant Flaming Lips avant de rentrer nous coucher, vu qu'il était déjà 3 heures passées et qu'il nous restait une bonne trotte à faire à pied pour rejoindre la voiture, garée dans un parking du centre ville de Barcelone.
Après une nuit des plus courtes, déménagement sur une des plages de Barcelone, à quelques centaines de mètres du site du festival, où nous avons passé le reste du week-end. Petite balade pour trouver le pub irlandais où il faisait bon boire un café avant d'attaquer sur une bonne petite bière, puis ballade en ville histoire de manger un morceau, de faire une sieste et un peu de tourisme. Retour à la plage pour une petite séance baignade / douche, avant de regagner notre pub irlandais du matin, se caler le bide avant la nuit[2] énorme qui s'annonçait.
Le samedi, nous avons donc commencé en flânant devant James, Soul Savers et Badly Drawn Boys, avant de nous caler tranquillement devant la scène qui accueillait DJ Shadow. Le set fut impeccable, tous les classiques sont sortis, le son était très bon et les effets visuels pas dégueulasses. Ca l'a fait mon mickey. Une petite sieste dans l'herbe pendant The Jesus And Mary Chain, qui a vu son set massacré à coups de larsen toutes les 20 secondes, puis nous nous sommes réinstallés en attendant le set de Air. Pas mal du tout, mais franchement, à 1h du matin, quand on traîne un retard cumulé de sommeil de plusieurs jours, c'est pas l'idéal pour rester éveillé, et je pense que j'ai piqué du nez plusieurs fois pendant la représentation. Passage rapide devant !!! avant de s'installer aux meilleures loges pour le concert monstre de la soirée : The Chemical Brothers. Comme prévu, nous avons pris plein les cages à miel, et aussi plein les yeux, vu que la partie visuelle était particulièrement impressionnante. Ils ont joué quatre ou cinq morceaux de leur dernier album, une bonne partie du précédent, ce qui n'a rien gâché, et saupoudré le tout d'une pincée de leurs quatre premiers albums. Que du bon !!!
Fin du set des frères chimiques vers 5 heures, on se cale avec une bière bien fraîche dans la main, à profiter de l'excellent set DJ de The Glimmers[3], et à 6 heures, tout s'arrête, le jour commence à pointer le bout de son nez, il est temps d'aller se coucher ...
Vivement la troisième édition du Summercase !