Les meilleures choses ont une fin

Après trois semaines de vacances de sauvage, retour à la maison ...

Je me doutais bien, lorsque j'ai planifié mes congés, qu'il ne serait pas évident d'enchainer deux festivals, un mariage et les quelques séances de beuverie intermédiaire, après un week-end à Pampelune.

Le fait que depuis mon retour du festival des vieilles charrues, je dors entre 10 et 12 heures par nuit me rappelle que je n'ai plus 20 ans, mais c'est de bonne guerre vu le nombre de nuits à 4 heures de sommeil que j'ai enchainé dans les semaines précédentes.

Le fait que je sois (virtuellement) à découvert le 2 du mois me rappelle que je n'y suis pas allé de main morte avec la carte bleue durant le mois de juillet, et qu'il va falloir la jouer ermite au mois d'août pour ne pas avoir à vider mon petit bas de laine, déjà bien allégé.

Mais je ne regrette rien !

Mes excursions à Pampelune et Barcelone m'ont permis d'améliorer considérablement mon espagnol : maintenant, je maitrise le pluriel de cerveza, ce qui est beaucoup plus pratique que de commander n fois une binouze, et quand les temps sont durs je suis en mesure de commander un café solo ou une bouteille de flotte, voire - pure folie - un petit bocadillo pour se plâtrer l'estomac.

La virée Pampelonaise (photos) m'a révélé que les bretons et les ch'ti n'avaient pas le monopole de la biture en bonne et due forme.

Le tour à Barcelone (photos) m'aura valu un sérieux décrassage des cages à miel, le premier bain de ma vie dans la Méditerranée[1] et accessoirement permis d'apprendre que les architectes espagnols doivent prendre des produits.

La cuvée 2007 des Charrues (photos), avec sa prog très bof et sa météo immonde, aura une fois de plus été sauvée par son ambiance copains-au-camping-des-flots-bleus, et son extraordinaire apéro-ricard du dimanche avec le couple de Cadurciens déjantés et les lesbiennes normandes ;-) .

Enfin, le mariage transcultu(r)el de Dan et Anne-Laure au château de Concarneau sauvé des eaux in extremis grâce aux fameux microclimats bretons, qui était annoncé comme risquant d'être un peu pas très marrant, mais qui était en fait bien poilant (même si mon costard a moyennement apprécié le couple punch-à-la-pulpe-de-fruits-de-Squale / coup-de-coude-d'un-Nono-bourré), où j'ai découvert que même des bretons pur-beurre pouvaient attraper l'accent Québécois, et où j'étais tellement bourré que j'ai failli emballer une mignonne petite américaine qui était venue là avec son mari[2].

Ah, les vacances ...

Notes

[1] Revers de la médaille : je n'ai pas réussi à me mettre à l'eau en Bretagne par la suite ...

[2] J'aime bien me faire des films ...

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