Le Seb sur le Ouaibe

Puisqu'il faut trouver des causes à mon relâchement, allons-y gaiement !

Tout d'abord, j'ai eu l'idée saugrenue, il y a trois semaines, de m'offrir un coffret de 100 CD "Les 50 plus beaux opéras du monde". Ben ouais, j'avais investi dans quelques albums métal un peu plus tôt, et il fallait bien ça pour ré-équilibrer mon éclectisme musical.

Problème : la musique classique, c'est déjà une chierie à tagger, mais alors l'opéra, c'est le pompon !
Déjà, il faut s'asseoir sur CDDB et autres bases Gracenote, l'opéra elles y connaissent que dalle^[1] !
D'où un harassant travail de saisie des noms de piste de ces sal**eries d'œuvres en allemand^[2], italien ou même polonais (ce qui sur le fond ne change pas grand chose, vu que même en français on ne comprend pas grand chose aux paroles).
Histoire de vous mettre dans le bain, voici ce à quoi peuvent ressembler des titres de pistes d'opéras :

• Acte I. Duo : "Slikhali I vi za rosschei glas nochnai" (Tatiana, Olga) - "Oni poyut, I ya pevala" (Madame Larina, Filipyevna, Tatiana, Olga)
  
• Acte III. "Nach dem Tann lenkt sie das taumelnde Roß" (les huit Walkyries)
  
• Acte II. Quintette : "Don Basilio!" (Rosina, Comte, Figaro, Bartolo, Basilio) - Récitatif : "Che vecchio sospettoso!" (Berta)
  

Notez qu'en français, c'est à peine mieux :

• Acte V. "Alerte ! Alerte ! Où vous êtes perdus ! ... Anges purs, anges radieux ... Christ est ressuscité !" (Méphistophélès, Marguerite, Faust, Voix célestes)

Mettez 2 à 3 disques par œuvre, 20 ou 30 titres par disque, de 6 à 12 interprètes à renseigner pour chaque opéra, et vous comprendrez ma douleur.

J'ai ce soir atteint le disque n°81, et je n'en suis pas peu fier !

Et comme je suis un peu masochiste, je devrai recevoir d'ici quelques jours deux coffrets "Nova en 25 CD", dont l'un ne sort que lundi, et qui annonce lui aussi des heures de joie.
Enfin, ça me changera un peu des opéras, vais pas me plaindre non plus ...

En dehors de ça je bosse ou je pars sur Toulouse me faire des concerts.

Le week-end dernier c'était Alain Bashung, excellent malgré son état de santé.
J'ai adoré sa version acoustique de "Comme un légo" et la façon dont il a enchaîné l'intro de "Blowing in the wind" sur "Osez Joséphine". Accompagné au violoncelle, "Madame rêve" était tout simplement fabuleux.
Tellement bon qu'il est annoncé à nouveau en février, et que ça me tente bien d'y retourner ...

Hier soir, c'était Arthur H, énorme dans ses délires.
Il fallait le voir en fin de concert déguisé en H-Man^[3], raconter que c'était lui qui avait mis Rachida Dati enceinte, à cause de son super-pouvoir, le "regard spermique".
Très bon musicalement aussi, je me suis régalé.

La prochaine étape est attendue avec la plus grande impatience.
Mercredi c'est dEUS, et je sens que ça va être jouissif !