Chicken Run

Lorsque Nono avait évoqué le mois d'avril pour venir passer avec Céline une semaine dans la région, j'avais fait tout ce que je pouvais pour l'en dissuader.
Car ici, printemps rime généralement avec sale temps ...

Par chance, les dieux ont eu pitié de nos deux Nantais, et ils ont réussi à passer entre les gouttes.
Du moins dans le Béarn ! ;-)

Ils sont donc arrivés mercredi soir, sous un peu de soleil, après avoir passé quelques jours dans le Pays Basque.
Une fois la voiture déchargée et un verre en main, le tout début de la soirée a été consacré à leur faire découvrir tous les beaux joujoux que je m'étais offert depuis leur précédent passage.
Les démonstrations furent plutôt réussies. Surtout celle de mon ampli NuForce : il s'est petit-suissidé en direct, le lâche !
Vexé que j'étais, il était grand temps de passer à l'apéro, histoire de prendre des nouvelles de tout le monde et qu'ils me racontent un peu comment s'était passé le début de leurs vacances.
Durant le repas (fondue bourguignonne et patates, certifié NONO-2009), il fut décidé que le lendemain nous irions tenter notre chance à l'observatoire du pic du midi de Bigorre, si le beau temps était de la partie.
Aux alentours de 3 heures du matin, je tombais comme une grosse merde, et laissais Nono fermer la boutique.
La faute au Calvados frelaté, sans doute.

Le jeudi matin, le beau temps n'était pas de la partie.
Premier levé, je laissais donc nos deux tourtereaux profiter d'une grasse matinée bien méritée, et réussissais à intercepter auprès de la factrice la mécanique blue-ray de rechange que j'avais commandée pour ma PS3.
Compte tenu du temps maussade, une bonne partie de l'après-midi fut consacrée au remplacement de la dite mécanique, et je trouvais en l'ami Nono une aide de choix, puisqu'il nous fallu plusieurs heures et de nombreuses tentatives avant d'arriver à faire accepter un disque à la PS3 sans qu'il ne reste bloqué dans le lecteur.

Forts de ce succès, j'en ai profité pour refaire une soudure qui avait lâché sur le Trends, puis nous avons passé le restant de l'après-midi à jouer à Burnout, parce que nous le valons bien.
Puis il fut temps de repasser à l'apéro, et un peu plus tard de nous sustenter d'un poulet à l'ail et de patates (encore un menu Nono compatible), le tout copieusement arrosé de vin rouge.
Encore une fois, nous décidâmes de retenter notre chance pour le pic du midi le lendemain.
Et sans grande originalité, je tombais à nouveau comme une merde.
La faute à la Poire de contrebande, probablement.

La météo du vendredi n'était pas franchement meilleure que celle du jeudi : même s'il ne pleuvait pas, le plafond nuageux était relativement dense et bas.
Nous n'aurions donc pas vu grand chose, une fois rendus à l'observatoire, et nous nous serions salement pelé les miches.
Comme Céline n'avait jamais été au ski, décision fut quand même prise de monter en station, à Gourette, pour déjeuner.

Une fois que - conditions de "neige de printemps" oblige - les pieds de Céline furent trempés, il fut décidé de pousser jusqu'en Espagne, histoire (officiellement) d'essayer d'attraper le soleil.
Officieusement, il s'agissait aussi et surtout de me permettre de refaire le plein du bar.

Nous reprîmes donc la route, et la décision de changer de vallée s'avéra judicieuse, puisque nous avons retrouvé le soleil et d'impressionnantes quantités de neige en atteignant le col du Pourtalet.

Après tous les efforts consentis par la Mégane de Nono pour nous monter jusque là, le réconfort d'une Guinness en terrasse à Formigal.
De retour à Bourdettes City, nous nous sommes offert un apéro bien mérité avant de nous remettre à table et faire la nique aux restants de poulet de la veille (mais avec des pâtes ce coup-ci, il faut savoir varier les plaisirs).
Les Nantais devant reprendre la route le lendemain, il fut décidé d'aller faire un tour au marché avant leur départ.
Signe que la journée avait été excellente, Nono ne me couchait pas ce soir là.
La faute à un bon rhum vieux de Martinique, sans doute.

Le samedi, il faisait un temps superbe.
Et une journée particulièrement cool, une fois passé pour moi le stress de réussir à déposer mon ampli à la Poste avant midi pour l'envoyer au SAV.
Comme prévu, nous sommes allés faire un tour au marché de Nay, et avons acheté quelques steaks pour le repas du midi.
J'ai senti une légère déception chez Nono, qui n'a pas réussi à trouver de saucisson au poivre.
De retour à la maison, vers 13 heures, nous ne pûmes faire sans prendre un petit apéro au soleil avant d'aller manger.

Avec l'aide de mon pote le beau temps, je n'ai pas eu trop de mal à les convaincre de rester.
Et c'est ainsi que les verres s'enchainèrent ...

Pendant que Céline jouait sa bourgeoise au champagne ...

... Nono la jouait no stress au Ricard.

En fin d'après-midi, alors que nous étions sérieusement remontés dans les tours, les poules du voisin se sont décidées à venir nous rendre une petite visite.
Après au moins deux secondes de réflexion, Nono et moi même décidâmes de vérifier si nous étions cap' d'attraper une poule.
Une occasion comme une autre de faire un peu de sport ...

Nono : Cap' - Seb : Cap'

Comme le soleil se couchait, nous sommes passés à l'apéro, avant d'enchainer sur ma spécialité : le magret de canard au Porto[1], recette suivie de près par Nono, qui a joué le rôle de commis de cuisine, et semble t-il appréciée.
Après tant d'émotions, petite soirée télé devant un verre de Damoiseau avant que tout le monde aille se coucher.

Ah, c'était rudement sympa ce petit week-end !
Vivement les fêtes de Pampelune ...

Notes

[1] Quoique je me demande si pour le coup, c'était pas plutôt du Porto au magret ...

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