Imaginez un 24 décembre de rêve : levé à 6H (enfin le réveil a sonné à cette heure là, moi je me suis bougé le cul 45 mn plus tard), à 7H15 dans le métro, paquetage - c'est à dire tout ce qu'il restait dans mon clapier Levalloisien - sur le dos, 7H45 au boulot - avec juste 45 mn de retard, mais R.A.S., la matinée passée à régler les derniers détails avant mon départ (i.e. beaucoup de pauses café/clope). Nouvelle session de métro à 14H15 après avoir souhaité de bonnes fêtes aux collègues, arrivée à l'aéroport une heure plus tard, mon vol est prévu à l'heure, et arrivera aux heures habituelles (c'est à dire pas à l'heure prévue, mais presque). Il m'est resté juste le temps nécessaire pour faire un petit tour au tabac et à l'Inter du coin, histoire de gérer la crise.
Au menu de ce réveillon de Noël : poulet à l'ail et frites au four, fromages et Pauillac 2007 pour faire descendre le tout.
Du bonheur en barre, en somme.
À 23H30 au lit, un polar de Connelly dans les mains ("À genoux", si vous voulez tout savoir), de la bonne musique entre les oreilles.
Extinction des feux vers 2H, le roman achevé, Art Mengo y allant de ses poèmes mélancoliques pour m'aider à m'endormir.
Réveil aux aurores ou presque (à 14H), avec enfin l'impression d'avoir super bien dormi.
Les Chems accompagnent le thé matinal, et The Whitest Boy Alive[1] le poulet froid.
Il fait dehors un temps magnifique et - après 6 mois sans une véritable séance de nettoyage - la maison est décidément vraiment crade.
Mais ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais désherber le jardin ou nettoyer les chiottes.
C'est la magie de Noël, oui ou merde ?
Notes
[1] Décidément, je crois que Island est mon morceau favori de 2009 ...