Vivons z'à la campagne

Moi, j'aime la nature ...

Ce qui doit être mon jardin a des allures de prairie, je désherbe - un minimum - à la force du poignet.
Quand je trouve une limace dans ma salle de bains (si, si, ça arrive !), je la lourde gentiment par la fenêtre.
J'ai arrêté de me prendre la tête avec les mouches, même si de temps à autres je ne crache pas sur une petite partie de badminton avec la tapette.
Je ne tire même pas les chats à la fronde.

Je suis tellement "nature" que quand, il y a quelques semaines, une mésange a décidé de faire son nid sous l'appentis du préau, je ne l'ai même pas découragée (bien que mon oncle m'ait dit de le faire).
D'ailleurs, les œufs avaient éclos il y a dix jours, et tous les jours j'allais jeter un coup d'œil sur la portée.
Top bucolique !

Sauf que j'avais juste oublié un petit détail : il n'y a qu'une seule loi dans la nature .
Celle du plus fort.

Ce matin en sortant de chez moi, je suis tombé sur la petite mésange, qui avait l'air d'être un peu sur les nerfs.
Et puis j'ai compris, quand j'ai vu le bordel qui régnait dans le préau ...

Un trou de 3-4 cm de diamètre dans le polystyrène situé juste au dessus du nid et deux des quatre piafs crevés sur la charpente où il était posé.
Sans compter des morceaux d'un troisième sur le rebord de la fenêtre.
Hum, pas top bucolique en fait, la campagne !

Surtout que ce soir, je me suis rendu compte que le polystyrène qui isole le toit du préau est bardé de trous du même genre.
Par déduction, c'était pas un chat (les trous sont trop petits), reste donc au choix :

  1. Une fouine, vi, ça pourrait être ça
  2. Un rat, oué, ça serait le bonheur !

Trop sympa la vie à la campagne.
Dire qu'il faut tenir pendant encore plus d'un an ...

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